GMM#108 : comment incarner et libérer sa puissance ?

Lors d'une balade en montagne ce weekend, je décide à un moment de sortir des traces pour suivre mon propre chemin, suivre là où mes pas me mèneraient et avancer dans la découverte totale en faisant confiance (tout en restant en sécurité).

Quand soudain j’entends “On ne croise que les sauvages ici”.

Je lève les yeux et je croise ceux - malicieux - de Roger, 80 ans, en ski de rando.

Face au Mont-Blanc, me voilà à discuter avec lui et l'écouter me raconter la vie en montagne dans les années 50 et son évolution depuis. Passionnant !

Sa vie étant bien plus longue que la mienne, je lui demande quels seraient les conseils qu’il donnerait à une personne de la moitié de son âge.

Il me regarde en silence et me dit :

“1. Être proche de la nature, c’est très important et le sera encore plus à l’avenir”

“2. Faire quelque chose qui nous plait et suivre le chemin qui s’ouvre ensuite. Et accepter ce qui vient”.

A l’heure de nous dire au revoir, il me répond avec ce regard malicieux “À la prochaine. Il n’y a que les montagnes qui ne se croisent pas”.

Alors je suis son conseil #2 : j'aime tenir des espaces pour que les participant·e·s puissent aller en eux, dévoiler toute leur beauté et leur puissance.

Pour moi le mot "puissance” n’est pas synonyme de “force” mais ”d'énergie", plus précisément “l’expression de mon énergie”.

Agir en force c’est comme courir en apnée. On a l’impression que ça marche super bien pendant 20 mètres, puis on s’écroule.

Alors que si on raisonne “puissance” en “énergie” ; nous avons la respiration qui nous soutient et la fluidité qui nous guide.

De mon expérience, incarner et libérer sa puissance n’est pas un chemin en force.

Au contraire, c'est un chemin qui demande de prendre la responsabilité d’aller à l’intérieur de soi, lever les voiles des croyances et conditionnements, embrasser toutes ses facettes et agir depuis cet espace d’authenticité et de conscience.

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­GMM#108 : Lorsque j'ai enregistré ce morceau, j’ai senti un appel à ralentir, jusqu’à la sensation que le temps soit suspendu.

Ralentir pour revenir à l’intérieur, pour ressentir pleinement ce qui est là en moi, pour ainsi lâcher prise et le traverser. Et permettre de repartir et avancer.

Un morceau plus long que d'habitude pour laisser le temps s'étirer et en profiter.